Dire « Stop aux paradis fiscaux », c'est possible. La CFDT participe à une campagne de mobilisation citoyenne et syndicale contre les paradis fiscaux.
Le G20 de Pittsburgh permettra-t-il de mener à son terme la bataille contre les paradis fiscaux? Après un premier tour de vis au sommet de Londres. En avril 2009, la société civile entend peser pour que le dossier n'en reste pas au stade des bonnes intentions. Tel est le sens de la campagne" Stop paradis fiscaux ", lancée le 21 septembre par la CFDT, conjointement avec d'autres organisations syndicales (CGT, Snui, Solidaires) et associatives (Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires, Oxfam France-Agir Id, CCFD, Attac). Pour lutter contre ces véritables "trous noirs" de la finance intemationa1e, qui drainent chaque année entre 7000 Md€ et 8500 Md€, syndicats et ONG lancent un appel commun et dix propositions (lire d-dessous), relayés sur le site Internet : www.stogparadisfiscaux.fr .
Agir pour plus de transparence.
La spécificité de la campagne est dé mettre l'accent sur la capacité de chacun - citoyen, consommateur, militant syndical, élu local ou dirigeant d'entreprise à agir en signant l'appel et en demandant davantage de transparence. « Sans la présence des banques et des multinationales des pays du G20, les paradis fiscaux n'existeraient plus, rappellent les signataires. 100 % des entreprises et des banques françaises du CAC 40 Y ont des filiales. C'est sur celtes-a qu'il faut agir !». Pour montrer l'exemple. L'intersyndicale des Banques en France, à l'initiative de la CFDT-Banques, incite les élus des comités d'entreprise à interroger leur établissement sur la réalité des activités de leur groupe dans les paradis fiscaux.
A.S
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